2015•12•02 Paris Terra Eco
A la COP21, certains Etats trouvent l’appui des chercheurs. C’est le cas des petits pays insulaires menacés de submersion. Pour leurs habitants, migrer à cause du changement climatique sera bientôt une réalité.
Le mot “migration” apparaîtra-t-il dans le texte final de la COP21 que les négociateurs commencent à discuter? Pour Koko Warner, chercheuse à l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’université des Nations unies, c’est une nécessité. Dans le vaste périmètre de la zone bleue (1), au Bourget, ses équipes tentent d’alerter les délégations et de les convaincre de se battre pour remporter ce bras de fer. La spécialiste des impacts du changement climatique sur les sociétés humaines en est convaincue : il y a la place, dans le préambule, ou dans l’un des premiers articles de l’accord, pour inscrire la notion de “mobilité humaine”. Car il n’est plus temps d’attendre. “Les gens se déplacent pour leur sécurité d’abord et pour maintenir ou améliorer leurs conditions de vie ensuite, explique Koko Warner. Pour les populations, la migration est une manière de faire face aux risques.”
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